Les morts peuvent bien se montrer la nuit au clair de lune en Bretagne auprès des pierres druidiques ou dans les ruines, mais ils ne chargent pas, même en Bretagne, de lourdes sacoches pleines d’or sur leurs épaules. Roland l’homme sans bras, qui était lié à vie avec un pacte passé à l’ombre de la Croix-qui-Marche avec son frère de sang voulait savoir… Des dizaines de personnages chargés d’amour et de trahison, empreints de toutes les formes de la superstition et des croyances occultes, se croisent dans ce livre, un des meilleurs de Paul Féval le célèbre auteur du Bossu : – Gabriel le séminariste, assassin et père d’un bâtard qui renie ses vœux dès que la fortune frappe à sa porte. – Le commandeur Malo, un étrange chevalier de Malte qui a connu les vampires de Moravi; le cimetière de Kadam où l’on est obligé d’enchaîner les cadavres pour les empêcher de se ruer sur les vivants et qui raconte qu’il n’est rien de pareil au spectacle qu’une nuit de la Toussaint passée dans le cimetière d’une église de Bretagne. – Filhol de Treguern, qui doit mourir trois fois pour renouer avec la prophétie de sa famille. – La Douairière Le Brec, une vieille femme accoucheuse que l’on prend pour une sorcière, mais qui n’est qu’une sombre calculatrice vénale. – Marianne et Céleste, deux femmes amoureuses mais trahies… etc.

Apparitions – serments – meurtres – amours impossibles – trahisons – fortunes illégales… voilà ce qui vous attend dans cet extraordinaire roman de Paul Féval dans lequel l’auteur dénonça les méfaits des premières assurances vie apparues dès le début du XIXe siècle chez un peuple superstitieux près à tout avaler…