Suspendu par les pieds à la bouche d’un vieux canon : c’est la mise en scène macabre, réservée à la dépouille d’un pilote d’hélicoptère, qui a eu la mauvaise idée de survoler le navire d’une organisation écologique, en pleine action de protestation devant le barrage de la Rance.

Dès que son emploi du temps le lui permettait, Tony Casale, dessinateur de bandes dessinées, n’hésitait pas à faire un jogging autour de la cité d’Aleth. Mais en ce matin brumeux, seul le mémorial 39/45 émerge de la couche cotonneuse. Là, il découvre quasiment au dernier moment, un cadavre suspendu à l’ancienne batterie antiaérienne allemande. Suicide ? Sûrement pas ! Doit-il faire part de sa macabre découverte à la police ? Pourquoi hésite-t-il ? A-t-il, lui même, quelque chose à se reprocher ? Est-il vraiment l’auteur de ses bandes dessinées ?

Arrivé à ce stade, le lecteur découvrira que le commissaire Droudin n’est qu’au début de son enquête. Et que pendant ce temps-là, les tribulations de Loïc Kerloc’h l’ont déja malmenées,

jusqu’à la moitié d’une aventure hallucinante de réalité et d’actualité.